Devenir formateur dans le secteur médical
- Handicap moteur
- Handicap auditif
- Handicap mental/pychiques
- Handicap visuel
QUALITÉ #1 : LA PÉDAGOGIE
Etre un bon pédagogue en 2024 c’est…
- Savoir préparer un cours et des supports correspondant à un besoin précis (il faut donc savoir décrypter un référentiel, une progression pédagogique, un séquençage)
- Réussir à transmettre des notions, parfois complexes, à un public hétérogène
- Savoir s’adresser à un public de professionnels ayant déjà un ensemble de certitudes, d’acquis avec lesquels il va falloir travailler sans pour autant les infantiliser
QUALITÉ #2 : LA BIENVEILLANCE/L’EMPATHIE
Plus que de la gentillesse, le formateur doit être capable de faire preuve de bienveillance à l’égard de ses élèves. Une disposition empathique qui va naturellement l’amener à prendre en considération les particularités, le potentiel et les difficultés des participants auxquels il va devoir faire face dans le cadre de ses missions.
Un formateur sait, en effet qu’un groupe, est avant toute chose constitué d’individus dont les aspirations et les compétences peuvent grandement différer.
Il va devoir apprendre à identifier et gérer les opposants, les acquis, les « sans avis », les « je sais tout »… et toute une cohorte d’apprenants avec leur histoire de vie, leur formation antérieure, leur goût ou leur dégoût pour l’apprentissage.
En fonction de toutes ces caractéristiques, il devra adapter sa pédagogie de façon à optimiser son transfert.
QUALITÉ #3 : L’ÉNERGIE ET LE SAVOIR ETRE
Le formateur a besoin de puiser dans ses ressources pour parvenir à capter l’attention d’un auditoire qui a parfois tendance à se disperser.
De même, il doit être capable de favoriser les interactions, essentielles à un bon apprentissage. Une tâche qui nécessite de l’énergie, beaucoup d’énergie, et qui se traduit aussi bien dans les mots choisis, l’intonation de la voix, le regard et le langage corporel !
Tout ceci s’apprend et il existe un ensemble de codes et de principes auxquels on ne peut pas déroger sous peine de passer à côté de son intervention et de donner de soi une image négative qui risque de s’inscrire longtemps dans l’esprit des apprenants.
QUALITÉ #4 : LA DISPONIBILITÉ /L’ACCOMPAGNEMENT
Le travail du formateur ne s’arrête pas à la fin de son cours. Il doit ensuite :
- Répondre aux questions des étudiants, en cours mais aussi via un forum
- S’assurer que l’ensemble de la promotion a réussi à intégrer les notions transmises
- Apporter des remédiations si l’apprentissage de l’étudiant est compliqué
- L’accompagner dans sa recherche de stage, de sujet de mémoire, d’employeur
QUALITÉ #5 : LA CRÉATIVITÉ
Pour beaucoup de personnes, l’époque de l’apprentissage à l’école est synonyme d’ennui, de temps perdu, de notions théoriques dont la représentation est restée extrêmement floue.
Le formateur va donc devoir progressivement déconstruire cette perception et redonner du sens à l’apprentissage
Pour cela le formateur va devoir :
- Définir les finalités de son enseignement à l’ensemble du groupe
- Donner du rythme à sa formation
- Alterner les méthodes pédagogiques
- Alterner les supports et réinvestir les étudiants dans leur formation
- Montrer l’intérêt professionnel de cette formation
QUALITÉ #6 : LA REMISE EN QUESTION
Elle doit être systématique tout au long de la vie professionnelle d’un formateur. Pour cela il dispose d’outils qui vont lui permettre de jauger en permanence si le transfert se fait correctement :
- Le feed-back positif ou négatif pendant le cours
- Les évaluations
- Le comportement général et individuel des étudiants
- La confiance établie